Selon les
témoignages de plusieurs parents, ce mercredi midi 2 mai, un enfant a failli être
enlevé par un homme devant l’école Jean-Macé. Le maire a décidé préventivement
de faire surveiller l’abord de l’école dans les prochains jours. Une plainte
aurait été déposée.
Les alertes relatives à des tentatives d’enlèvement d’enfants se
multiplient dans l’Essonne. Après Corbeil-Essonnes en janvier, Villebon-sur-Yvette en mars et Yerres en début de semaine, un homme aurait essayé d’emmener un garçon de 3 ans à Brétigny-sur-Orge
ce mercredi. Le maire a préventivement renforcé la surveillance autour des
écoles. Le parquet n’avait pas encore été avisé des faits ce mercredi
après-midi. Mais une plainte aurait été déposée par la mère de l’enfant au
commissariat local, pour que la lumière soit faite. « Il était nécessaire
qu’elle vienne, pour qu’une enquête soit déclenchée et qu’on puisse savoir ce
qu’il s’est réellement passé », indique une source proche du dossier. Devant
l’émoi suscité sur les réseaux sociaux, plusieurs parents l’ont incitée à aller
voir la police.
« Un homme avait attrapé le bras du petit »
Il est 11h30. Selon des parents présents devant l’école Jean-Macé de
Brétigny-sur-Orge, une maman discutait avec une autre mère de famille. Son fils
qui jouait derrière elle. « Elle se retourne, un homme avait attrapé le bras du
petit, affirme un parent d’élève. Elle lui demande alors mais qu’est-ce que vous faites. » L’homme s’est
alors enfui en courant dans l’allée piétonne qui borde cet établissement
scolaire qui compte près de 300 écoliers. Très vite une description précise
circule parmi les parents. « Nous avons donc appelé le 17 », renchérissent deux
mamans. Mais la famille victime encore sous le choc, refuse dans un premier
temps de parler, avant d’aller au commissariat un peu plus tard.
De con côté, le maire de Brétigny, Nicolas Méary (UDI) a décidé de « mettre
les moyens en place pour surveiller les entrées et sorties, sans attendre,
indique-t-il en prenant l’affaire très au sérieux. Mais toutes les hypothèses
ne sont pas exclues, il pourrait s’agir d’un malentendu. Et il ne faut pas
céder à la panique. On va attendre d’en savoir davantage. » Sur les réseaux
sociaux, les parents, en tout cas ont rapidement relayé l’information « pour
que tout le monde soit prudent », détaille l’une d’elle.
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